Dans l'espace public
Pour tous les citoyens, dans les quartiers, les immeubles, les rues
Dans les quartiers, avec les habitants, là où se posent des questions, et où les personnes sont prêtes à s'investir pour trouver des solutions, peuvent être proposées des conférences citoyennes. Après une bonne préparation, des décisions peuvent être prises en commun. Dans le cas de conflits importants, une conférence de justice restaurative peut être envisagée.
Dans une association
Prenons l’exemple du football, ce sacré football. Combien de jeunes en rêvent, jouent et grandissent en jouant. Souvent la déception est grande devant le comportement des joueurs sur le terrain, les remarques de la tribune, la véhémence des parents, les cris, les gros mots, les blasphèmes, Mais le football, c’est aussi la chaleur humaine, les amitiés qui se fondent, les sorties ensemble, les repas du vendredi soir, les innombrables heures de bénévolat.
Comment humaniser un peu l'ambiance lors des matchs ? Et bien, c'est possible ! L'introduction des conférences de justice restaurative a donné des résultats tout à fait satisfaisants et durables. Vous trouverez deux exemples dans les histoires vécues.
Les collectivités territoriales
Les collectivités territoriales, dans leurs domaines de compétences, peuvent utiliser toutes les pratiques de la justice restaurative, par exemple les communes dans les écoles primaires ou pour la prévention de la délinquance, au sein des associations et des clubs sportifs. La mise en œuvre des pratiques restauratives devrait augmenter le bien-être des habitants.
Prenons un exemple : la planification de la prévention de la délinquance s'organise dans les contrats locaux de sécurité qui ont été conclus en 2002 et 2003 partout en France. C'est un contrat établi par l'ensemble des acteurs qui interviennent dans le domaine de la prévention et de la sécurité sur un territoire déterminé, dans le cadre de la politique gouvernementale. L'objectif est de regrouper les efforts afin de lutter contre la délinquance par l'élaboration d'actions. Les contrats locaux de sécurité ont été étoffés en 2002 par une instance stratégique visant à diriger l'action publique locale en matière de sécurité : les conseils locaux (ou intercommunaux) de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD et CISPD).
Les pratiques restauratives peuvent trouver leur place au sein des CLSPD et CISPD et leur apprentissage par les différents acteurs peut faire l'objet d'un contrat local de sécurité. Cela permettrait de :
- éviter l'entrée dans le système de la justice pénale,
- prévenir la récidive,
- lutter contre la victimisation,
- reconnaître les personnes et les responsabiliser,
- améliorer le vivre ensemble.